Alors que l’échéance réglementaire approche, les entreprises semblent moins mobilisées : les taux de progression des femmes administratrices se sont tassés au cours de l’année dernière, pointe l’Afeca.
Selon une étude récente (1) menée par l’ Afeca (2), il manquerait encore plus de 600 administratrices pour qu’Euronext atteigne le seuil de parité exigé au 1er janvier prochain par la loi Copé-Zimmerman, « relative à la représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de surveillance et à l’égalité professionnelle ». Cette loi de janvier 2011 prévoit en effet que les Conseils d’administration des entreprises moyennes ou grandes soient composés « en recherchant une représentation équilibrée des femmes et des hommes », imposant 40 % de femmes dans les conseils d’administration des entreprises cotées (sur un marché réglementé), mais aussi non cotées dès lorsqu’elles comptent plus de 500 salariés et affichent un chiffre d’affaires ou un total de bilan supérieur à 50 millions d’euros (le seuil a été abaissé aux entreprises de plus de 250 salariés à l’échéance de 2020).
Si la place des femmes a fortement progressé au cours de dernières années, pour atteindre plus de 30% (32,04%) dans les grandes entreprises, et autour de 26% dans les Mid et Small Cap, l’étude relève que la proportion de femmes tombe à 16,33% dans les conseils d’aministration des entreprises cotées sur Alternext (pas concernées par la loi à ce jour). Mais l’étude relève aussi un ralentissement de la progression dans les structures les plus petites : 5% de progression en 2016 pour 8,5% en 2015 dans les Mid Cap, 8,1% contre 16,7% dans les Small cap.
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