jeudi 9 mai – Women 7, pour l’égalité entre les femmes et les hommes au G7 du mois d’août 2019 à Biarritz

Les organisations représentées au W7 déposent un manifeste qui sera remis aux responsables politiques du prochain G7, qui se tiendra à Biarritz les 24, 25 et 26 août prochain. Ce manifeste est le résultat de la collecte des différentes contributions des organisations du « Women 7 » qui s’est tenu à Paris les 9 et 10 mai.

Le manifeste

Pour que le G7 adopte une position et des politiques véritablement féministes, deux leviers prioritaires doivent être activés :

• L’augmentation des ressources financières allouées aux associations et ONG féministes qui, à tous les niveaux (local, national, international) ont la légitimité et l’expertise terrain pour porter des initiatives qui ont un impact concret pour les droits des femmes et des filles.

• L’évolution vers une participation pleine et effective des femmes et des filles aux instances de décision, en reconnaissant la diversité des femmes, et en donnant une voix égale à chacune, quels que soient ses privilèges ou les situations de vulnérabilité auxquelles elle fait face.

Une centaine d’organisations et associations à travers le monde se sont regroupées pour fonder Women 7 (W7), un groupe chargé de proposer des recommandations relatives à l’égalité femmes-hommes aux chefs d’État membres du G7, qui se réunira à Biarritz en août. Lancement du mouvement : ce jeudi 9 mai au siège de l’Unesco, à Paris. En tant que présidente de l’ONG BPW France (Business and Professional Women), Agnès Bricard a participé à cette première journée de travail en compagnie de Sarah Mantah, Secrétaire générale.

Women 7, pour l’égalité entre les femmes et les hommes au G7

Lors de l’intervention, en séance à l’UNESCO, le 9 mai 2019, de Nathalie PILHES, Présidente de l’association « Administration moderne » (Association Interministérielle des Femmes Hautes Fonctionnaires), dont l’objet était : « pour la pleine participation des #femmes à l’élaboration des politiques publiques et dans les processus décisionnels », Agnès BRICARD, Présidente de BPW France interpelle le panel du W7 : « Les femmes sont des signaux d’alerte … s’il y avait plus de femmes à Bercy , aurions-nous pu éviter la crise des Gilets Jaunes et ses causes en terme de précarité pour les femmes notamment ? »
 
A cette question, Nathalie PILHES à répondu clairement, sans hésiter :
 
« Oui je le pense car les femmes sont des capteurs de terrain, de proximité, et la crise aurait pu être détectée et la recherche de l’égalité du genre c’est aussi la recherche des réduction des inégalités ».
 
Ci-après, quelques uns des posts repérés sur les réseaux sociaux :
 
 

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