Pouvoir, argent : pourquoi les femmes sont à la traîne ? Dans l’émission « Tout peut changer », ce soir sur France 3 à 20h45, un reportage qui dresse l’état des lieux des femmes dans le monde professionnel. Focus sur la loi Copé-Zimmermann et les quotas dans les conseils d’administration avec l’intervention et les conseils d’Agnès Bricard

Voir l’émission : http://www.france3.fr/emission/tout-peut-changer-0

D’après une étude internationale, la France est 45ème dans le classement des pays les plus avancés en matière de parité hommes/femmes ! Cela en fait un des plus mauvais élèves européens. Les chiffres sont éloquents : au sein des comités exécutifs du CAC 40, les femmes ne sont que 8 %. Au parlement, elles ne représentent qu’un quart des élus. Et en moyenne elles sont toujours payées 20 % de moins que les hommes. Pourtant on compte une dizaine de lois depuis 1972 sur la parité. Qu’est-ce qui freine l’ascension des femmes et leur réussite professionnelle ? Les quotas sont-ils la panacée? La parité se décrète-t-elle ? Quelles sont les solutions ?

Les sujets de l’émission :

Pouvoir, argent : pourquoi les femmes sont à la traine ? Marianne Tavennec
Quand on a proposé un poste de directrice à Emilie, elle a cru à une erreur. Pour s’imposer face à ces collègues masculins Noémie prend des cours de coaching. Quant à Caroline, à qui on refuse le statut de cadre, elle attaque son employeur aux prud’hommes pour discrimination. Les femmes représentent presque la moitié de la population active, mais elles gagnent moins, travaillent plus souvent à temps partiel, occupent des emplois non qualifiés et accèdent difficilement aux postes de pouvoir. Mais la situation pourrait bien évoluer. Le gouvernement a fait de la parité un cheval de bataille. Depuis quelques mois l’inspection du travail traque les inégalités de salaire tandis qu’une nouvelle loi oblige les conseils d’administration à accueillir un quota de femmes.Quant aux pères ils sont incités à prendre un congé parental mais entre contraintes économiques et pression sociale, le choix n’est pas si facile. S’agit-il de quelques réformes de plus ou d’un véritable tournant ?

Politique : la dernière forteresse ? Mathieu Schwartz
En 1944 les Françaises obtiennent enfin le droit de vote et d’éligibilité. Deux ans plus tard l’Assemblée Nationale comporte 6 % de femmes. 47 ans plus tard, en 1993, elles sont toujours 6 % ! Il faudra attendre les années 2000 et une loi coercitive sur la parité pour que les députées dépassent enfin les 20 % dans l’hémicycle. Pourtant le statut de la femme a connu en 50 ans une évolution sans précédent. Pourquoi la politique a-t-elle oublié les femmes ?

Le cerveau a-t-il un sexe ? Aline Thomas
Le rose pour les filles, le bleu pour les garçons… La parité est-elle essentiellement une question d’éducation ? Ou existe-t-il des prédispositions génétiques à nos comportements sexués ? Pour éviter que les stéréotypes n’induisent des interdits dans les choix de carrière, le gouvernement a lancé à l’école primaire une chasse aux préjugés. Des méthodes qui existent en Suède depuis les années 60. Mais certains dérapages ont semé la confusion. Jusqu’où faut-il aller ? Faut-il gommer toutes les différences entre filles et garçons, à l’image de cette école suédoise où les prénoms sont neutres,pour atteindre une parfaite égalité ?

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