« Le développement pérenne des TPE-PME, grande cause nationale », article publié sur le Cercle Les Echos le 31 août 2011

Les objectifs de croissance ont été certes revus à la baisse, mais ils devraient normalement nous éviter la perspective du risque d’une nouvelle récession. S’ils ont connu une forte baisse, les marchés, très volatils, ont connu depuis des rebonds.

Il ne faut pas pour autant se montrer angélique et la rentrée s’annonce délicate. Moins pour nos grands groupes, très internationalisés et bien implantés dans les pays émergents, qui sont, eux, en forte croissance. Les prévisions de bénéfice des firmes françaises de premier plan témoignent de cette bonne résistance.

Malheureusement, la conjoncture est plus sombre pour les TPE-PME. Elles dépendent davantage de la bonne tenue de l’économie française, tout de même moins allante qu’au premier trimestre. Elles ont en outre un besoin permanent, voire pressant de l’intervention des banques. Or ces dernières ont été au coeur de la tourmente des dettes souveraines. Elles doivent de plus s’adapter aux nouvelles règles prudentielles dites de Bâle III, ce qui les amènera à réduire encore leur exposition aux risques à partir de 2013. De là à imaginer qu’elles puissent être tentées – ou obligées -de revoir à la baisse leurs prêts aux petites entreprises, il y a un pas qui pourrait être vite franchi.

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