Obtenir des financements est plus compliqué pour une créatrice d’entreprise que pour un créateur. En cause ? Un tissu d’autocensure et de stéréotypes tant du côté des financeurs que des porteuses de projet. Pourtant…
« Les banquiers me font moins confiance qu’à un homme. » « J’ai moins de chance d’obtenir des crédits parce que je suis une femme »… Les observateurs de la création d’entreprise en France entendent de plus en plus ces phrases. Pourtant les études menées par les banques n’apportent aucun chiffre pour confirmer ou infirmer l’idée selon laquelle les femmes seraient défavorisées dans leur accès aux financements. « Nous n’avons pas d’outil informatique qui permette de trier les dossiers refusés en fonction du genre », explique Nathalie Prévost-Reboul, responsable de projets communication à la Caisse d’Epargne (groupe BPCE). « Nos enquêtes auprès de nos clients chefs d’entreprise ne révèlent pas de différence marquée : les femmes redoutent d’avoir des difficultés de financement, mais ne témoignent pas, a posteriori, d’un manque de confiance de leur banquier. »
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